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Description du colloque
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Selon une étude menée par l’Unesco (2014) sur le système éducatif gabonais, le taux de réussite demeure relativement faible en général. Il est de 15% au secondaire et seulement de 9% au supérieur chez les jeunes filles. La situation est loin de s’améliorer dans la mesure où, dans le rapport d’évaluation de l’éducation pour tous au Gabon (2015), il est clair que « la qualité de l’enseignement secondaire est largement obérée par les redoublements et les sureffectifs des classes avec des rapports élèves- classe dépassant généralement les 60 élèves ». Pourtant, les enseignants n’ont pas toujours été formés pour dispenser un enseignement de qualité dans des classes pléthoriques. Au Gabon, le personnel enseignant n’est pas suffisamment préparé ni même formé convenablement pour affronter l’ensemble des défis que représente une telle approche, en particulier lorsqu’il s’agit d’évaluer les apprentissages selon une approche par compétences ou intégrer les technologies de l’information et de la communication dans leur enseignement. Pourtant, les rôles des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans les systèmes éducatifs ne sont plus à démontrer. De ce fait, il est clair que le sous-développement professionnel au Gabon est lié aux problèmes d’adéquation formation-emploi. Cette situation s’explique par le fait que le personnel ne bénéficie généralement pas de formations en entreprise et encore moins de formations continues. Au regard de ce constat, tout laisse croire qu’il faut par exemple revoir la formation des formateurs et créer un environnement convenable à l’auto-emploi et à la promotion de la diversification de l’offre de formation. Dans cette approche, il ne s’agit plus d’aborder les apprentissages de manière séparée, mais plutôt de façon intégrée en insistant sur la capacité de l’étudiant à combiner les ressources qu’il acquiert au cours de sa formation, pour agir efficacement dans un contexte professionnel donné. De plus, malgré de nombreuses actions entreprises en faveur de la formation technique et professionnelle comme en témoignent les actes du colloque de Libreville en 2005, le troisième Congrès international sur l’enseignement et la formation technique et professionnelle de Shanghai en 2012, ou encore le tout premier colloque scientifique internationale de l’association pour l’innovation pédagogique et le développement professionnel sur les « enjeux de l’approche par compétences en milieu éducatif et professionnel » (2018), les programmes de formation demeurent inadaptés à l’évolution technologique et scientifique. Malheureusement, cette situation déplorable favorise la formation au rabais des formateurs, et contribue au développement perpétuel de l’inadéquation formation-emploi, situation récemment constatée en juillet 2019 lors de la 2e édition du colloque scientifique international de l’AIPDP au Bénin.
Les défis sont nombreux pour des enseignants peu formés pédagogiquement et qui travaillent sans ressources suffisantes. Pourtant, les caractéristiques de l’environnement de travail ainsi que la nature du soutien reçu jouent sur la santé et aussi sur le bien-être psychologique des individus en général. Il est donc clair qu’en intervenant sur le bien-être psychologique au travail, on pourrait soutenir le développement professionnel dans la mesure où, les enseignants et les professionnels vivant un fort sentiment de bien-être psychologique au travail seraient plus performants et plus autonomes dans leurs fonctions; le bien-être des employés influe favorablement sur leur productivité (Dagenais-Desmarais, 2010 et Ngoya, 2016). Malgré ce constat, la question du bien-être psychologique au travail (BEPT) est rarement abordée au Gabon et le système éducatif manque de dispositifs appropriés pour répondre adéquatement à cette problématique au moment où, le travail en soi est désormais considéré comme un vecteur d’épanouissement. Il s’avère donc important de développer davantage le bien-être psychologique au travail, par une meilleure prise en compte des sujets de santé psychologique en milieu éducatif et au sein des entreprises africaines en général et Gabonaises en particulier. L’autre frein du développement professionnel des enseignants et des professionnels en Afrique et au Gabon, c’est l’absence d’intégration des objectifs de développement durable (ODD) dans le système éducatif. Selon les Nations Unies (2014), les ODD donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. D’ailleurs, dans son Plan Stratégique Gabon Émergent (2015), l’humain est placé au cœur de son développement visant ainsi « à assurer à l’horizon 2025 un développement durable et une prospérité » pour le peuple Gabonais. Par ailleurs, même si une approche interdisciplinaire comprenant les activités pratiques et localement adaptées peut favoriser l’apprentissage des apprenants et contribuer au développement des compétences transférables qui sont nécessaires pour promouvoir les ODD, le personnel enseignant semble ignorer les stratégies d’intégration des ODD dans les curricula. Il s’avère donc important pour les pays africains d’emboîter le pas à leurs homologues des pays industrialisés qui ont fait des ODD une priorité dans leur système éducatif.
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Axes du colloque
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Il est à noter que chacun des quatre axes du colloque ci-dessous, comprendra une conférence thématique, les tables rondes, les panels, les communications scientifiques, les ateliers pratiques, les communications par affiches, les témoignages et les débats entre experts, chercheurs, pédagogues, décideurs en provenance d’organisations internationales, gouvernementales, du milieu des affaires et des entreprises.
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[tm_pb_accordion_item title= »AXE 1. Passer des approches d’enseignement d’hier à celles d’aujourd’hui et de demain. »]
L’ère numérique a engendré le changement de paradigme où les apprenants sont désormais les principaux acteurs de leur apprentissage. Ces derniers, appelés Génération Z, sont nés entre 1995 et 2010 avec Internet et ne se reconnaissent pas forcément dans l’approche d’enseignement classique. Ils souhaitent donc apprendre autrement. Or, la méconnaissance d’une telle génération d’apprenants peut s’avérer un handicap pour tous les enseignants d’aujourd’hui. Pourtant, au 21è siècle, le monde de l’éducation a une obligation de repenser l’enseignement et l’apprentissage en intégrant les Technologies de l’information et de communication afin de mieux répondre aux exigences de cette génération qui désire apprendre dans un environnement interactif. Dans un tel contexte, il est clair que le développement accéléré des innovations technologiques ouvre de nouveaux horizons à l’éducation de demain surtout avec les réseaux sociaux, le téléphone intelligent, Instagram, Facebook, tablette numérique, etc.
Par ailleurs, le monde de l’éducation vit de nombreux changements depuis plusieurs années, en termes d’innovations pédagogiques, technologiques et de gouvernance. Pendant ce temps, plusieurs pays africains, dont le Gabon, ont pris la résolution d’entrer dans le système LMD (Licence, Maitrise et Doctorat). Ces changements ont un impact considérable sur les différents acteurs du milieu éducatif et professionnel (Ngoya, 2016). Même si certains acteurs de l’éducation estiment qu’adhérer au système LMD permettrait d’ajuster les programmes de formation et une meilleure insertion professionnelle, force est de constater que de véritables débats sur la question sont rares et presque inexistants. Pourtant, il est clair que les personnes qui s’engagent dans une démarche d’innovation s’interrogent non seulement sur l’impact que ce changement serait susceptible d’avoir sur elles-mêmes, mais aussi sur les effets d’une telle innovation sur les autres. Plus précisément, les enseignants ou les professionnels qui innovent doivent s’interroger sur les types de formation pouvant favoriser le développement de leurs compétences. De plus, ils doivent se pencher sur les approches pédagogiques les mieux adaptées pour développer lesdites compétences, ainsi que les pratiques d’évaluation des apprentissages innovatrices pouvant témoigner le développement des compétences des étudiants ou le développement du personnel.
Dans un contexte de forte concurrence et de contraintes budgétaires, quelles approches pédagogiques les établissements scolaires et universitaires peuvent-ils adopter pour dispenser un enseignement de qualité ? Quelles sont les approches pédagogiques les plus couramment utilisées en Afrique et en Amérique du Nord ? Comment les enseignants en provenance de ces deux continents amènent-ils leurs étudiants à développer leurs compétences? L’approche par compétences constitue-t-elle en soit un levier pour l’innovation pédagogique? Comment les pratiques numériques influencent-elles l’apprentissage et l’enseignement? Qu’est ce qui caractérise les apprenants d’aujourd’hui et comment apprennent-ils ? Quels modèles d’enseignement faut-il privilégier pour dispenser un enseignement de qualité? Ces questions sont loin d’être fermées et méritent d’être discutées et approfondies afin de trouver des pistes de solutions envisageables pour soutenir les enseignants dans leurs pratiques novatrices.
Il semble donc indispensable pour les enseignants d’aujourd’hui de prendre conscience des caractéristiques des différentes Générations d’apprenants afin d’utiliser les approches pédagogiques innovatrices les mieux appropriées pouvant favoriser le développement de compétences et leur réussite.
[/tm_pb_accordion_item][tm_pb_accordion_item title= »AXE 2. Numériques et adéquation formation/emploi – Quels enjeux pour les entreprises actuelles et de l’avenir? »]
En milieu éducatif et professionnel, l’intégration du numérique est désormais incontournable. En effet, les numériques ont une influence croissante sur l’évolution de la société en général et affectent de plus en plus les dimensions économiques, sociales et éducatives (Redecker, 2010). Sur le plan éducatif et professionnel, ces différents changements sont perçus par l’apparition de nouvelles caractéristiques dans les milieux respectifs.
D’ailleurs, une étude de Doray et Morroy (2005) sur l’analyse du rapprochement école-entreprise montre entre autres que le :
« passage en entreprise est un pas vers l’insertion professionnelle et l’apprentissage des règles, des valeurs et des normes qui régissent l’entreprise. Il introduit les étudiantes aux conditions réelles de travail, il les forme à des logiciels différents et développe chez elle le sens des responsabilités, ce qui est reconnu par tous. Les étudiantes manifestent, au retour du stage, une plus grande motivation. La relation pédagogique devient plus facile, en raison de l’intérêt croissant des étudiantes pour les cours (…). L’évaluation et les commentaires à propos des stages ouvrent aussi la voie à des ajustements pédagogiques possibles dans les cours » p.214.
Ainsi, même si ces auteurs estiment que l’expérience vécue en milieu de travail peut être bénéfique sur le plan de la connaissance des métiers et de l’insertion professionnelle, il n’en demeure pas moins que l’internet et les smartphones évoluent très rapidement et affectent les activités d’enseignement, le comportement des apprenants et les résultats scolaires (Kumar et Radcliffe, 2019). Il s’avère donc impératif pour la communauté éducative de réagir en temps opportun à tout nouveau développement afin de favoriser le développement de compétences et l’optimisation des résultats en classe. Or, force est de constater que les enseignants ne sont pas suffisamment outillés pour tirer avantage de l’explosion de l’information à l’ère du numérique.
Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT, 2005), l’accélération de la croissance économique en Afrique subsaharienne au cours des années 2000 n’a pas abouti à une forte amélioration de la performance du marché du travail, en dépit de certains progrès, observés pendant les années 1990. En s’interrogeant sur les causes de cette baisse de performance, le système éducatif semble porter une grande part de responsabilité au regard de l’inadéquation formation-emploi. Pour que les réformes dans le secteur de l’éducation cheminent de pair avec l’emploi des jeunes, Stiftung (2014) pense qu’il faudrait une certaine concertation entre le Ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle et d’autres ministères.
En effet, l’arrimage des programmes de formation aux réalités des entreprises peut être vu comme étant l’adoption par les établissements scolaires et universitaires des compétences et des attitudes propres aux entreprises. Il s’avère donc primordial pour ces institutions de s’ajuster aux impératifs des milieux professionnels, d’autant plus que l’un des objectifs fixés par l’éducation est de favoriser l’intégration des individus au marché de l’emploi. Dans une telle optique, il parait important de s’assurer qu’il y ait une adéquation entre les formations suivies par une personne et les réalités vécues en milieu professionnel. Or, pour maintenir une assurance qualité des programmes d’études et de formation, la question de l’arrimage entre les pratiques éducatives et les réalités organisationnelles reste à élucider, car les milieux éducatifs et professionnels ne disposent pas suffisamment d’outils ni d’informations sur la façon de réaliser l’arrimage. Le système éducatif devra donc former et mettre à la disposition du marché du travail, une main-d’œuvre ayant des compétences correspondant aux attentes des entreprises. Cette manière de procéder pourra entrainer des réformes tant souhaitées par la communauté éducative et favoriser l’adéquation formation-emploi dès la base. C’est justement à ce niveau que l’intégration du numérique en milieu éducatif et professionnel s’avère incontournable.
Ce 3e colloque scientifique international organisé par l’AIPDP vise entre autres à répondre aux différentes questions soulevées ci-dessous : Quelles sont les stratégies de formation de main-d’œuvre pouvant répondre aux besoins du marché du travail afin d’optimiser la productivité et d’assurer la compétitivité des entreprises Africaines en général et Gabonaise en particulier au 21e siècle? Comment les entreprises du numérique peuvent mobiliser les différents types de formation pour faire face au renouvellement des compétences? Comment améliorer les méthodes d’enseignement et d’apprentissage à partir des plates formes numériques?
[/tm_pb_accordion_item][tm_pb_accordion_item title= »AXE 3. Bien-être psychologique au travail : indicateur de performance, dimension essentielle du développement professionnel et source d’épanouissement au travail »]
Depuis plusieurs années, les problèmes liés à la santé psychologique au travail (SPT) augmentent de façon considérable et représentent pour les travailleurs du milieu éducatif et professionnel un enjeu de plus en plus inquiétant (Dagenais-Desmarais et Privé, 2010; Ngoya, 2016). De plus, dans les milieux éducatifs et professionnels, peu d’efforts ont été consacrés pour développer les connaissances sur le bien-être psychologique au travail arrimé à la réalité des professionnels. Pourtant, ceux-ci constituent la principale source de développement stratégique pour l’évolution des milieux professionnels. Cela suppose que pour toute institution ou organisation, le principal enjeu est le bien-être des employés et leur valorisation. Toutefois, le contexte éducatif et organisationnel actuel des pays africains et du Bénin en particulier, offre peu d’outils pédagogiques pour préparer les enseignants et les autres professionnels à mieux gérer leur bien-être psychologique au travail.
Ce troisième axe de colloque qui s’intéresse particulièrement au développement professionnel et la santé psychologique au travail permettra de présenter divers moyens pour développer des compétences psychologiques en vue d’une meilleure insertion professionnelle.
[/tm_pb_accordion_item][tm_pb_accordion_item title= »AXE 4. Place des objectifs de développement durable (ODD) dans les curricula : clarification conceptuelle et stratégies d’intégration »]
Selon les Nations Unies (2014), les objectifs de développement durable (ODD) donnent la marche à suivre pour parvenir à un avenir meilleur et plus durable pour tous. Ainsi, les ODD sont au cœur des systèmes éducatifs de tous les pays membres ayant adopté le programme de développement durable à l’horizon 2030. D’ailleurs, lors du 1er colloque scientifique international organisé au Palais des Congrès de Yaoundé (2018), l’Inspecteur pédagogique de second degré M. Lucien Kokou avait précisé que des dix-sept (17) ODD adoptés au siège des Nations Unies à New York en 2015, deux (2) interpellent particulièrement les systèmes éducatifs des pays africains, soit :
(1) « garantir une éducation de qualité, sans exclusion, équitable avec possibilités d’apprentissage pour tous tout au long de la vie » et (2) « promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous. ». Selon l’Inspecteur, si l’approche par compétences (APC) était la mieux indiquée pour répondre à l’atteinte des ODD, il n’en demeure pas moins que
« … dans certains pays, l’utilisation des dispositifs professionnalisant dans une dynamique ouverte à la réflexivité demeure un principe de base de la formation professionnelle des futurs enseignants, d’autres pays comme le Bénin en sont encore à des formes d’apprentissage calquées sur le mimétisme et l’imposition des savoirs professionnels. Ces modèles de formation ne produisent pas les mêmes résultats. »
Ces propos de l’Inspecteur (ancien Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle) vont dans le même sens que le gouvernement du Canada qui estime que l’éducation est la clé qui permettra d’atteindre les ODD. C’est ainsi que dans son budget de 2018, le gouvernement du Canada avait consacré une somme de 49,4 millions de dollars sur 13 ans afin de faciliter l’atteinte des ODD, dans la mesure où lorsque les personnes ont accès à un enseignement de qualité, elles peuvent non seulement rompre le cycle de la pauvreté, mais aussi trouver les moyens de vivre de façon plus saine et plus durable. Or, les progrès en matière d’ODD sont insuffisants dans la plupart des pays Africains pour atteindre les objectifs et la cible du Programme énoncé par les Nations Unies d’ici 2030.
« Cela est particulièrement vrai pour les groupes les plus défavorisés et marginalisés. Les jeunes sont trois fois plus susceptibles d’être sans emploi que les adultes. Moins de la moitié de tous les enfants et adolescents n’ont pas le niveau minimal de compétence en lecture et en mathématiques. » (ONU, 2018, p.3)
Ainsi, la réalisation dudit Programme tel que prescrit par l’ONU nécessite des mesures imminentes et énergiques de la part des pays Africains, avec des partenariats de collaboration entre les gouvernements, les acteurs du milieu éducatif et professionnel à tous les niveaux. Cet ambitieux programme exige une modification approfondie en matière de formation du personnel enseignant et professionnel tel que décrit dans le plan sectoriel de l’éducation Post 2015 (2018-2030) du gouvernement Béninois.
Étant donné que l’un des buts des ODD est d’assurer l’accès de tous à une éducation de qualité et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, ce 2e colloque scientifique international de l’AIPDP visera entre autres à répondre aux différentes questions qui sont constamment soulevées en milieu éducatif et professionnel, à savoir :
Quelles sont les stratégies de mise en place des ODD en milieu éducatif et professionnel en Afrique au 21e siècle? Comment intégrer efficacement les ODD dans les curricula? Comment les enseignants d’aujourd’hui peuvent-ils concevoir les outils pédagogiques en visant l’atteinte les ODD?
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